La randonnée, première cause d’accidents

Raquettes à neige : la CRS des Alpes incite à la prudence

L’analyse statistique des accidents de montagne ces dernières années en Isère fait ressortir la croissance des interventions des sauveteurs pour des randonneurs en difficulté, en particulier l’été. L’alpinisme, selon la CRS des Alpes, n’est plus qu’à l’origine d’un cinquième des interventions et les sports nouveaux (canyoning, parapente, VTT) ne génèrent pas plus d’accidents : les pratiquants sont mieux formés et mieux équipés.

mini-raquettes_dos_r[1]

Au vu des grandes tendances des derniers hivers, le lieutenant de police Pierre Pelcener, chef de la CRS des Alpes à Grenoble, manifeste une préoccupation largement partagée par les sauveteurs en montagne :  » Il y a une pratique de plus en plus précoce de la montagne hivernale par le ski de rando, appelé auparavant ski de printemps. La pratique de la raquette qui rend accessible une partie de la montagne à tous les randonneurs est en plein essor. Il est important de ne pas transposer la raquette comme la reproduction de la randonnée estivale. Les sentiers sont inexistants. Les pièges de la montagne hivernale ne sont pas ceux de la montagne estivale. Cela demande un niveau de prudence, voire de formation, supérieur « .

Le lieutenant Pierre Emmanuel Pelcener dirige l’unité iséroise de la CRS des Alpes depuis le 1er septembre 1999. Il remplace le commandant Gérard Valich qui a occupé cette fonction durant 12 ans et qui a aujourd’hui, depuis ses mêmes bureaux de l’Avenue Rhin et Danube, le long de l’autoroute A 480, l’autorité sur les trois détachements alpins : Albertville, Briançon et Grenoble. Les secours en montagne, selon le lieutenant Pelcener, concernent tout le monde :  » Avec le développement des sports et loisirs alpins, en particulier de la randonnée d’été et d’hiver, on peut dire que 50 % de la population de Grenoble peut être amenée à être secourue. Le secours n’est pas fait pour une minorité « ..

CR